Transparency International vient de publier les résultats de son étude comparative annuelle sur la corruption, qui s’est tenue dans plus de 176 pays à travers le monde.
La Finlande et le Danemark ont repris la première position dans la liste des pays les moins corrompus, partageant la première place avec la Nouvelle–Zélande. La Suède se classe numéro 4, la Norvège est classé n ° 7 et l’Islande au n ° 11.
Parmi les grands pays européens, la France se classe 22, Espagne 30, Allemagne 13, Le Royaume–Uni 17 et Italie 72. À la queue de l’Union européenne va la Grèce qui est classé 94e, une aggravation de leur situation par rapport à l’année dernière.
Le pays les plus corrompus au monde, selon cette étude, seraient l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Dans la queue de la comparaison sont également Soudan, la Birmanie, l’Ouzbékistan, le Turkménistan et l’Irak.
Les États–Unis est classé au 19e place dans la comparaison, alors que la Chine se classe n ° 80 et la Russie n ° 133.
L’étude comparative de Transparency International mesure la corruption perçue dans le secteur public en se basant sur le score qui a été obtenu en combinant les résultats d’évaluation des différents centres d’études avec des différents sondages. Transparency International utilise comme sources, en plus des organisations internationales, des informations de cabinets de conseil privés.
Dans la liste de ses sources apparaissent des entités telles que la Banque mondiale, le sondage du Forum économique mondial, Freedom House Organisation, la Fondation Bertelsmann, la Banque africaine de développement et l’Institut de recherche du magazine The Economist, appelé l’Economist Intelligence Unit.
Transparency International considère sa liste spécifiquement comme une mesure de perception de la corruption, car la corruption réelle est en fait difficile à mesurer. «La corruption est un cas d’actes illégaux commis dans le secret et mis en lumière que par les scandales, les enquêtes et les poursuites pénales”, dit un communiqué de l’organisation.
La liste peut donc être influencée par l’efficacité du travail des médias et de la magistrature de chaque pays, en fonction de l’information qui est disponible sur les cas de corruption.
La Commission européenne a récemment évalué les méthodes de recherche de Transparency International et bien que la Commission a proposé un certain nombre d’améliorations à prendre en considération dans l’étude, elle considère que Transparency International est l’organisation qui effectue des meilleures listes sur la corruption, et ceux-ci sont plus complètes et fiables que les indicateurs individuels, que l’organisation utilise comme ses sources.